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La vie pousse, nous emmène, nous emmêle, nous démène
Nous
voyons les nœuds, sans apprécier la maille finement tissée,
tricotée rien que pour nous, pour nous démêler, pour nous mêler
, pour nous aimer.
Nathalie - Premier texte
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Fleurs d'artifice qui éclatent
Et glissent malgré
l'asphalte
Malice de la nature plus puissante.
Que nos machines roulantes,
polluantes
Elles viennent reprendre leurs droits
Leur trône de verre
Envahir les toits
Et nous remettre les pieds sur terre
Pour qu'à notre
tour
Nous fassions des étincelles, un jour.
Nathalie - Deuxième texte
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Elle s'accroche où elle peut, elle n'est pas exigeante.
La nature a horreur du vide, on le sait bien.
Dans la moindre fissure, elle grandit ou elle rampe.
Entre le rien et tout, elle sait créer le lien.
Juste une simple graine emportée par le vent
Dans un creux du vieux mur va cacher sa semence.
Et bientôt va jaillir entre deux parements
La vie et son pouvoir et sa puissance immense.
Claude
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La vie fantastique de la nature.
Je trouve dans la nature tous les comportements humains : ça rampe, ça
grimpe, ça s'entremêle, ça s'accroche.
Tout est plein de couleurs, parfois triste,
parfois joyeux .
Ça fane et ça repart comme l'amour.
Observons et respectons.
Hasouai
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Il a poussé, poussé,
Grandi, grandi,
Fleuri, fleuri.
Il a vécu, vécu,
Il a été bercé
Il a donné, il a reçu
Il a porté ses fruits.
Et puis un jour, un jour tout s'est arrêté
Stop ! point mort.
Décimé, déchiré, déraciné
Ce fut la fin, ce fut sa fin
La fin d'une vie qui a semé
Ces magnifiques graines qui un jour
Pousseront, pousseront
Grandissant, grandissant
Fleuriront, fleuriront
Demain, demain sera un autre.
Macha
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Enchevêtrements de mots, enchevêtrements d'idées
Fils de fer barbelés, et nous emprisonnés.
Rien n'est figé, bientôt nous serons libérés.
Martine - Premier texte -
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Etoiles dans un ciel grisé
Reliées par un fil invisible
Aussi fragiles qu'un papillon
Jusqu'à quand serez-vous là ?
Martine - Deuxième texte -
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Ne pliez jamais sous le vent,
Courbez l'échine de temps en temps
Fiers de résister les bras ballants
Vous n'êtes pas nonchalants.
En vous baignant,
Vous êtes des goutelettes, en fait
En quête du bonheur, de la chaleur.
Vos plumes s'ouvrent en cœur
Pour accueillir la torpeur
De la terre, des êtres qui errent
Pour des millénaires
Vous griffez l'air avec vos serres
Vous êtes des corolles, les plumes folles
Sans bémol sur le printemps
Qui vous aime à présent.
Nadège
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Les myriades d'étoiles cette nuit
Se sont décalquées au sol
Dans le pré carré d'à côté
La gelée a métamorphosé les brindilles
Et je vais enfin suivre mon rêve de petite fille
Il y a de minuscules merveilles, sans pareil,
De plus grandes tels des soleils.
Enfin, j'aperçois des lignes pour me repérer
car oui chaque fois je perds mon céleste chemin
Mes idées ne suivent ni la Grande Ourse, ni le traversin
Ah ! la magie du soir m'a redonné espoir
c'est magnifique de m'en apercevoir.
Nelly
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L'Homme, à l'envi, rejoue la naissance de l'Univers
dans les feux d'artifice de particules élémentaires
aux trajectoires révélées
dans les chambres à bulles confinées.
Jef
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